Être salarié ou se lancer en libéral
Façons de pratiquer le métier
L’orthoptiste peut choisir d’exercer son métier dans différents cadres, que ce soit en tant que salarié ou en libéral.
Chaque mode d’exercice offre des avantages spécifiques en termes de flexibilité, de rémunération et de responsabilités professionnelles. Voici un aperçu des options disponibles pour les orthoptistes.
Exercer en tant que salarié
Les orthoptistes peuvent exercer en tant que salariés dans divers environnements de santé, aussi bien publics que privés. Voici quelques exemples d’établissements dans lesquels ils peuvent travailler :
- Cabinet d’ophtalmologie : Travailler en collaboration avec des ophtalmologistes pour la réalisation de bilans visuels et la rééducation orthoptique.
- Hôpitaux (publics ou privés) : Intégration dans des équipes pluridisciplinaires pour le suivi et la prise en charge de patients présentant des troubles visuels.
- Clinique : Participation à la rééducation fonctionnelle et aux soins des patients en consultation spécialisée.
- Structures de médecine préventive et sociale : Participation aux programmes de dépistage visuel, comme l’ONE ou les Centres PMS, qui s’occupent notamment du suivi des enfants en milieu scolaire.
- Centres de rééducation fonctionnelle pour déficients visuels : Travail dans des structures spécialisées pour la prise en charge de personnes malvoyantes, incluant la réadaptation visuelle et l’accompagnement des patients vers l’autonomie.
Exercer en libéral
Travailler en libéral permet une plus grande indépendance et une flexibilité professionnelle. Les orthoptistes libéraux assument l’entière responsabilité de leurs actes et de leur gestion financière. L’installation en libéral n’est pas restreinte géographiquement, offrant de nombreuses possibilités d’exercice.
Options pour les orthoptistes souhaitant travailler en libéral :
- Création de cabinet : Ouvrir son propre cabinet d’orthoptie ou reprendre l’activité d’un orthoptiste cessant son activité.
- Association : S’associer avec un orthoptiste déjà établi pour partager les coûts de fonctionnement et la clientèle.
- Collaboration : Travailler en tant que collaborateur pour un orthoptiste qui a un flux de patients trop important à gérer seul.
- Remplacement temporaire : Remplacer un orthoptiste durant des absences temporaires (vacances, formation, maladie, congé maternité, etc.), en gardant la flexibilité de votre emploi du temps.
La rémunération de l’Orthoptiste
La rémunération varie selon le mode d’exercice, que ce soit en libéral ou en salariat.
En libéral :
Les revenus d’un orthoptiste libéral dépendent directement du nombre de patients qu’il voit chaque mois. Chaque consultation ou acte est rémunéré selon les honoraires établis par l’INAMI. Il est important de noter que 40 % à 50 % des revenus sont destinés à couvrir les charges fixes (location du cabinet, matériel, assurances, etc.).
En salariat :
Dans un environnement salarié (hôpital, clinique, cabinet d’ophtalmologie, etc.), la rémunération est fixée selon les conventions de l’établissement employeur et suit souvent les dispositions de la commission paritaire IFIC. La rémunération dépend du poste occupé et de l’ancienneté, avec des avantages sociaux tels que les congés payés et les cotisations pour la retraite.